Le pueur

Je pue c’est horrible, je ne souhaite à personne de rester en ma compagnie.
Avant je puais des pieds ou des dessous de bras comme tout le monde, mais depuis quelques temps les choses ont réellement empirées. De toutes facons, je ne sors plus, je ne vois plus personne et je dois meme dire que j’ai du mal a ressentir la moindre impression, le moindre sentiment, comme si tous mes sens avaient brutalement cessés de fonctionner. Pourtant mon esprit lui fonctionne bien, je constate beaucoup de choses, j’enregistre les petits évenements de la journée mais je n’ai pas la moindre possibilité d’agir, pas la moindre volonté non plus d’ailleurs si bien que je ne sais plus de quoi je suis encore capable.
De toutes les parties de mon corps monte une puanteur indicible, une odeur qui n’est pas faite pour des narines humaines.
Ma peau s’est nécrosée, noire et couverte de cloques elle a du mal a dissimuler mes entrailles et a contenir ce qu’il reste de moi. Du reste, la distinction entre moi et l’extérieur tend à s’estomper, à disparaitre. Avec le temps on arrive toujours a une complète harmonie avec la nature.
De mon nez, de mes yeux, de ma bouche, de mes oreilles il ne reste que des cavites absurdes d’ou s’écoulent des liquides multicolores et nauséabonds. Du noir, probablement un reste de sang non coagulé méle de pu, du jaune, du ver et du blanc, le plus nauséabond. Depuis quelques jours mes yeux ont completement disparus, extrémement enflés depuis une semaine, ils ont fini par sortir de leur orbite et sont allés rouler sur le sol,

Heureusement pour vous vous ne me verrez jamais et vous ne me sentirez pas plus, car en général, les humains prevoient ce genre de chose et nous cachent moi et mes semblables à 6 pieds sous terre.

Mais n’oubliez pas que cette enveloppe que vous habitez vous est prétée et qu’elle reviendra à sa propriétaire quand vous cesserez de l’utiliser.